Début juillet, Monsieur Pierre Charon, membre du Sénat a demandé à M. le ministre de la transition écologique et de la cohésion des territoires « quelles [étaient] ses intentions pour la mise en œuvre d’une véritable politique routière nationale. » (1)
Cette question survient à la suite de la publication du rapport « L’entretien des routes nationales et départementales » réalisé à la demande de la Cour des Comptes et publié en mars 2022 par celle-ci.
Dans ce rapport, « la Cour a examiné la gestion des routes nationales et la politique routière mise en œuvre par l’État, tandis que neuf chambres régionales des comptes ont contrôlé l’action déployée dans ce domaine au sein d’un échantillon de 16 départements et de quelques intercommunalités » (2)
L’un des premiers constats mis en avant par ce document est « l’absence d’une véritable politique d’entretien ». C’est-à-dire qu’il n’y a pas de stratégie définie pour maintenir en état le patrimoine routier. Ainsi, il recommande de se donner les moyens d’une politique routière nationale.
Effectivement, pour une gestion durable des infrastructures, le 2nd enjeu pour le gestionnaire est de définir et de mettre en œuvre de véritables stratégies.
Pour une gestion plus efficiente, vertueuse et durable des infrastructures, des réformes et des réorganisations sont nécessaires :
• Une approche pluri annuelle est indispensable ;
• L’entretien préventif permettrait de réaliser à terme d’importantes économies en évitant des réparations plus couteuses dans le futur.
Le rapport aborde également que « cette gestion plus rationnelle, […] conjointement à une amélioration du suivi et de la prévision des infrastructures […] de même qu’à une adaptation des niveaux de service à la réalité des besoins, permettrait d’importantes économies [financières et environnementales]. »
Stratégie vertueuse de gestion des infrastructures
Sources :
(1) https://www.senat.fr/questions/base/2022/qSEQ220700514.html
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